Arnaud Finistre est un photojournaliste indépendant qui travaille pour la presse nationale et différentes Organisations Non Gouvernementales. Il effectue des reportages en France et dans le monde autour de thématiques très variées (manifestations diverses, crises humanitaires, conflits ou reportages pour des magazines...).

Arnaud Finistre intervient dans les établissements scolaires dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information (EMI). A partir de ses propres images prises pendant ses reportages, il apprend aux élèves à analyser leur contenu (contexte de prise de vue, intention du photographe,...) et à l’interpréter.
Ce décryptage des images de presse, permet également de sensibiliser les élèves à l’importance de la légende d’une image qui doit toujours situer les lieu, date, et contexte dans lesquels elle a été prise.

Selon les classes, le journaliste a présenté des images différentes s’adaptant à la demande des enseignants. Certains ont pu voir les photos issues d’un reportage sur la classe des Intouchables en Inde, qui ont illustré le travail mené en classe sur le travail des enfants aujourd’hui, et d’autres sur l’exode des Rohingyas en lien avec le chapitre de géographie sur les migrations de population.

A l’heure où il est quelquefois difficile de dégager le vrai du faux face à la masse d’information qui parait tous les jours sur le web, y compris avec les images parfois détournées de leur contexte initial ou bien retouchées, l’intervention du photojournaliste a permis aux élèves de 4ème de prendre conscience de la nécessité d’exercer son esprit critique aussi sur les images.
Arnaud Finistre a également évoqué son parcours professionnel et détaillé sa façon de travailler.

Quelques remarques d’élèves :
« J’ai appris que dans la photographie, rien n’est pris au hasard. »
« J’ai appris à trouver un sens à une image et à la décrire. »
« J’ai appris que ce n’était pas un métier facile et qu’il y a des risques quand il est sur le terrain. »
« J’ai appris qu’une vraie histoire se cache derrière les photos. »
« J’ai appris que les photos sont prises sans mise en scène, les personnes photographiées ne posent pas. »

A noter que cette intervention a pu être financée grâce au Pass culture.