Cette intervention entre dans le cadre de l’Education à la Citoyenneté inscrite dans les programmes scolaires.
Les classes étaient divisées par demi-groupe. Deux membres de l’association animaient les activités dans chacun des groupes :

• Expression des différentes émotions autour de la joie, la peur, la colère, la tristesse,...
• Etude d’un cas concret de situation conflictuelle par petits groupes et restitution sous forme de saynettes.
• Brainstorming autour du mot violence et échange collectif sur le degré de réception par chacun des différents mots évoqués :
• Ex : « frapper » « insulter » pour chacun est-ce :Très violent, assez violent, ça va, pas du tout violent ?
• Réflexion sur les besoins d’un adolescent pour être bien et sur ce qui l’empêche d’être bien.
  L’objectif de cette séance était de faire prendre conscience aux élèves que les réactions violentes sont souvent motivées par nos émotions. Elles peuvent parfois nous submerger, la colère en particulier, et nous pousser à des réactions violentes. D’où la nécessité d’apprendre à les reconnaître et à les contrôler pour pouvoir réagir sans violence. 

La plupart des élèves ont fait part de leur intérêt pour ces séances.
Quelques uns ont écrit sur la fiche bilan qui leur était proposée :
 " les activités ont permis de se sentir mieux et de savoir que les professeurs ressentent comme nous des émotions " ;
 "Cette séance nous a permis de mieux nous connaître, de connaître l’avis des autres" ;
 " J’ai découvert qu’on peut blesser quelqu’un d’autre avec un seul mot" ;
 "Je voudrais qu’on ait plus de séances, notamment pour savoir d’où vient la violence."
 "J’ai appris qu’il ne fallait pas insulter, même les gens que je n’aime pas".
 "j’ai appris les vraies conséquences de la violence".